Être rappelé
Réduire le Stress Thermique

Moins de chaleur, plus de lait 

Quand les saisons s'emballent

Le printemps s’annonce, les températures montent… et le quotidien de vos vaches bascule. Ce n’est pas encore la canicule, mais elles halètent, se lèvent plus souvent, mangent moins.
Le stress thermique commence bien avant les vagues de chaleur extrême, parfois dès 25 °C, et il laisse des traces : sur la production, la reproduction, le comportement.

Zones de stress thermique pour les vaches laitières

Courbe THI zones
THI ≤ 67 ZONE DE CONFORT
68 ≤ THI ≤ 75 ZONE DE PRUDENCE
76 ≤ THI ≤ 84 ZONE DE STRESS THERMIQUE MODÉRÉ
85 ≤ THI ≤ 95 ZONE DE STRESS THERMIQUE SÉVÈRE
THI ≥ 96 ZONE DE RISQUE MORTEL
Humidité relative (%)

Impact du THI
sur la production des vaches laitières

Production laitière (kg/jour) selon le THI
Confort
< 72
Stress
léger
72 - 79
Stress modéré
80 - 89
Stress sévère
≥ 90

– 2 à 3 kg de lait
par jour et par vache

Des effets visibles, rapides... et durables 

Le stress thermique n’est pas qu’un coup de chaud passager. Il s’installe, altère les routines de vos vaches et compromet leurs performances au-delà de l’épisode.
Lorsque l’indice THI grimpe (≈ 68–72 et plus), la production baisse ; sur 7 jours d’exposition sévère (THI ≈ 86), on observe typiquement –10 % de lait et –20 % de protéines (1).
Les vaches multipares (2ᵉ–3ᵉ lactations et plus) se révèlent les plus sensibles (2), et les épisodes marqués déclenchent des réponses métaboliques et hormonales (hausse du cortisol, de l’haptoglobine et des protéines de choc thermique) (3).
Des effets in utero sont également documentés : un stress thermique en fin de gestation provoque un placenta altéré, des veaux plus légers à la naissance et une performance lactée ultérieure réduite (4).

Ce que la chaleur vole à vos vaches ​

Quand la température monte, les vaches boivent davantage et ingèrent moins : après 7 jours de chaleur, on mesure typiquement + 23 % d’eau et – 12 % d’ingestion (1).
Leur temps de repos diminue à mesure que le THI augmente, avec des réductions nettes observées dès ≈ THI 68–72 (5).
Moins de repos, moins de rumination, moins de lait : chaque jour de stress est une journée de réserve consommée inutilement.
Et ce que la chaleur affecte en silence, ce sont aussi les gènes, l’équilibre hormonal, la qualité du lait et le potentiel fécond (6).
Même dans les pays du nord de l’Europe, la fertilité baisse lorsque le THI dépasse 60 (7).

A lire aussi

Agroclimat 2050, un cabinet d’étude spécialisé dans l’adaptation du milieu agricole, a développé un outil pour prévoir l’impact du climat sur la production laitière.
Découvrez les prévisions de stress thermique et les pertes associées à votre région grâce à leur carte interactive.

Sources :
(1) Jo et al., 2024, J. Dairy Sci. ; (2) Moore et al., 2023, J. Dairy Sci. ; (3) Collier et al., 2017, Ann. Rev. Anim. Biosci. ; (4) Laporta et al., 2020, J. Dairy Sci. ; (5) Rodriguez-Venegas et al., 2023 ; (6) Liu et al., 2022, Front. Vet. Sci. ; Skibiel et al., 2018, J. Dairy Sci. ; (7) Hansen et al., 2019, Anim. Reprod. Sci.

Rafraîchir, c’est produire

Chez Bioret, nous avons développé des solutions thermiques intégrées pour faire du bien-être une réalité à chaque instant, tout en soutenant la production laitière même pendant les périodes chaudes :